Pascal Remballe, c’est pas un prénom, c’est un programme.
Il ne pêche pas, il attend l’échec avec méthode.
Il ne pêche pas, il attend l’échec avec méthode.
Tous les dimanches, il installe son campement au bord du canal de l'Ourcq, parasol des eighties, transat rafistolé et vieux sac de courses en guise de glacière qui ne glace rien.
Pascal traîne sa peau salée comme d’autres traînent des regrets.
Sa bagnole fume comme un vieux clopeur au comptoir d’un PMU. Il remballe sans un mot. Le geste lent. L’hameçon rêve d'embrasser un poisson qui se fait timide.
Pascal remballe, mais jamais tout à fait.
Pascal remballe, mais jamais tout à fait.




